Jour : 30 novembre 2012

Le nucléaire c’est funky

Dernièrement, en route vers le Conforama de Gennevilliers (j’ai une vie trépidante  je sais…), j’ai aperçu un bâtiment  Areva et là, ni une, ni deux,  j’ai commencé à chanter l’air de Funky Town.
Ah elle est bien faite cette pub. La musique est rigolote, ça reste dans la tête, le graphisme nous rappelle les grandes heures des dessins animés pour enfants.

Mais oui, rappelez vous, Méthanie !! L’industrie gazière expliquée aux enfants à travers les tribulations d’une flamme bleue. Je n’en garde aucun souvenir, mais franchement l’histoire du gaz racontées aux enfants c’était la priorité…? (GDF filait des ronds et c’était ça ou rien ? C’était politique ? )
Ceci dit, entre des histoires racontées en langue des signes ici, une vache névrosée la et une patate jaune qui t’apprenait à dessiner par là, Méthanie ça a du sens.

Mais revenons à Areva pour qui, si l’on en croit ce court spot, le nucléaire est funky, coloré, léger, enfantin et donc peut être  inoffensif.
Sauf que détail, sur  la pochette du disque de Lipps Inc, les femmes avec leur rayon fluo qui leur sort de la bouche, elles ont plutôt l’air radioactives. Elles sont un peu flippantes, non ?

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Le clip, c’est cadeau :

Ce fameux grain du vinyle

C’est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle… C’est souvent d’ailleurs des gens qui n’y connaissent rien qui en parlent. Ils trouvent la l’occasion de discuter avec l’amateur de vinyle du pourquoi de l’achat de ce format.
Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à  une époque, celle d’avant le cd. On se remémore, la larme à  l’oeil, le mange disque, notre 45 tour de la danse des canards, la stéréo du paternel qu’on n’avait pas le droit de toucher…
Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l’aiguille qui dérape sur le disque vinyle).
Non, les craquements n’ont rien de charmant et quand j’achète un disque et qu’il craque c’est comme si j’achetais un pull en laine déjà  bouloché. C’est non.
Mes disques vinyles, d’occasion je les aime si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà  des mots qui me plaisent.
Et le charme du vinyle, ne tient pas qu’à  l’objet mais à  ce qu’il contient. De la musique enregistrée de manière analogique.
Et dans cette musique j’aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d’enregistrement et tout plein d’autres choses qui mériteraient un livre.
Le craquement c’est un bruit parasite, il m’irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bits.
Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.
 Ce fameux grain du vinyle