Année : 2013

Portuguese is the new spanish

Depuis quelques temps, effet de crise ou effet de mode, plein de gens autour de moi vont à Lisbonne. Du coup, j’entends et je lis des trucs qui me font à la fois rire et bondir.

La brandade.
Oui c’est vrai, c’est un mot qui ressemble à Brandão, ça sonne un peu lusophone mais non, la brandade de Morue est un plat français ! Et non, les portugais n’ont pas l’exclusivité de ce poisson séché.

Les pasteis de nata
Mais arrêtez de vous gargariser avec. C’est de la pâte feuilletée avec de la crème. Franchement, pour un pays qui a DEJA le mille feuille, la crème brûlée et le beurre, j’comprends pas.
Surtout que ça fait des années qu’on en trouve à Paris et sur les stands portugais des marchés. Ouais les même stand que vous snobiez peut-être et qui maintenant vous rappellent vos vacances à Lichboa.

La saudade.
Y’a toujours quelqu’un, fan du brésil et qui a vaguement pris quelques cours de batucada parce qu’il aime bien les brésiliennes, pardon non, la culture brésilienne, pour venir te dire que la saudade c’est brésilien. Alors historiquement déjà ça pose problème parce que c’est pas possible et techniquement parlant, le brésil n’existait pas en tant que tel jusqu’en 1800 et des brouettes. Alors que des écrits parlant de la saudade comme d’un trait culturel typiquement portugais, y’a une littérature dès le 16è s. Bon ok, tu vas me dire que c’est un coup monté par les illuminati franc maçon portugais.

Le bacalao, voir pire, LA bacalao.
Alors là je vous arrête de suite, vous êtes en train de parler espagnol. Et y’a rien qui énerve plus un portugais. Parce que quand même les frontières entre l’Espagne et le Portugal n’ont casiment pas bougé depuis des siècles. C’est vrai que des fois l’Espagne a annexé le Portugal mais n’empêche, ce sont deux langues différentes. T’as qu’a essayé de parler portugais à un andalou tiens. Bonne chance !

T’as pas des adresses à Lisbonne ?
Comme si moi, quand je croise un américain je lui demandais ses bonnes adresses à Los Angeles ou Charleston. Le Portugal est un petit pays certes mais c’est plus grand que Paris quand même.

Omar, The men

Omar-TheManToujours aussi bon ce Omar !!
A paraître le 27 mai 2013 chez Freestyle (encore un changement de label pour le coup).
Le player soundcloud ne s’exporte pas bien, voici le lien direct pour écouter 4 morceaux : https://soundcloud.com/freestyle-records/sets/omar-the-man-single

 

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Mais pourquoi un blog ?

J’ai un premier souci, j’utilise mon profil facebook music girl pour communiquer sur wegofunk, sur le fait que je suis dj. Il m’arrive souvent de pousser quelques coups de gueules, de raconter des anecdotes ou tout simplement de poser des questions à mes pairs sur le thème de la musique (en général sur l’industrie musicale, sur la presse musicale, les djs, etc…).

L’avantage c’est que les dérapages, quand il y en a, disparaissent dans les limbes  de Facebook  mais que les bons échanges aussi du coup.
Je peux également écrire sur un ton très familier, sans faire beaucoup d’efforts dans la rédaction ; chose que je me permettais rarement sur Wegofunk. Cela permet de diffuser ainsi l’info très vite, d’avoir des réactions, de discuter…
Mais quand on veut retrouver la discussion, c’est mission impossible.

C’est pourquoi le blog m’a semblé un bon compromis : je peux y parler plus ou moins librement, je garde une trace des liens et discussions intéressantes (et en ça c’est un bon outil de veille !) et je peux écrire sans trop me soucier du ton.

Un exemple tout récent, Daft Punk sort un album et donc la polémique sur le travail de samplage resurgit.
(Que c’est bon de se moquer, surtout quand ce sont les autres qui l’écrivent !
http://www.legorafi.fr/2013/04/05/les-fans-des-daft-punk-impatients-de-decouvrir-les-morceaux-que-le-groupe-a-plagies-pour-leur-dernier-album/)

Mais voilà, sur facebook, j’avais découvert ce terrible bootleg (Thanks Cristalo !) quelques jours auparavant et bien sur, impossible de le trouver en moins de 5 minutes via facebook.

J’y passe un peu plus de temps, c’est vrai, mais au moins je retrouve les infos (et j’ai un peu moins l’impression de me faire spolier de mes écrits, certes pas de la grande prose, par Mark.)