Catégorie : Des disques et des mots
Histoires de cires noires ou les déambulations vinyliques d’une mélomane en goguette.
Ni tout à fait la même…
…Ni tout à fait une autre…
J’emprunte ces quelques mots à Verlaine car c’est ce qui me revient souvent à l’esprit quand je pense à la musique.
Et notamment quand je pense à certains artistes dont la patte, le style sont reconnaissables dès la première écoute. James Brown pour n’en citer qu’un.
Alors, oui peut-être que « Sporting Life » échappe à la règle, ou ce morceau latin sur une B.O dont le nom m’échappe et surement une ribambelles d’autres opus. Mais quand même.
Etre ou ne pas être
Não sou nada.
Nunca serei nada.
Não posso querer ser nada.
À parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.
Fernando Pessoa
Milton Nascimento – Tudo o que você podia ser
Les hommes qui aiment les femmes qui aiment les vinyles

Les femmes et la musique, les femmes et les disques, les femmes et les vinyles…
Sur facebook, une page fan a été créée pour leur rendre hommage, on peut y lire « A tribute to the girls, muses, women & chicks who love records, discs & vinyls. Enjoy the best collection ever! ».
Un hommage aux femmes donc, ces muses, ces inspiratrices qui aiment les disques et les vinyles.
La page est là https://www.facebook.com/GirlsLoveVinyls
Allez donc y faire un tour, vous y découvrir surtout que les femmes adooorrennt se déshabiller, montrer leur attributs sexuels primaires et secondaires ou prendre des poses suggestives dès qu’elles tiennent un disque dans la main…
Pour le plus grand plaisir de ces messieurs vous l’aurez bien compris.
Un grand merci à Cat pour m’avoir fait découvrir cette perle de sexisme ordinaire.
Ps : le blog leur rend un hommage encore plus inspiré http://girlslovevinyls.tumblr.com/
Jon Lucien, à l’infini

Une copine (spéciale dédicace à Emy) m’a parlé du site Infinite Jukebox via cet article sur : http://www.madmoizelle.com/infinite-jukebox-chanson-preferee-en-boucle-141900
L’idée paraît super géniale de prime abord car cette application permet d’écouter un morceau à l’infini. Quel intérêt quand il est possible de le faire avec un logiciel de lecture, me direz vous ? Et bien, la particularité de cette application est de reconstruire le morceau et là ça devient intéressant.
J’ai donc essayé.
J’ai toujours trouvé le morceau de Jon Lucien « Would You believe in me » magnifique mais vraiment trop court, même pas 3 minutes. J’ai donc en ligne le morceau sur The Infinite Jukebox. (Cliquez sur ce lien, vous attendez que ça charge et vous cliquez sur le visuel).
Première impression, visuellement c’est beau.
Le détail de l’algorithme comment ça fonctionne, je ne sais pas vraiment (ça fait un peu peur quand on y pense…) mais le résultat est assez bluffant. On a bien le morceau découpé en plein de petits morceaux remis dans un ordre dont la logique m’échappe.
Mais à l’écoute, malaise. Ça m’a donné le tournis, dérangé. Surtout que j’ai l’architecture de base du morceau dans la tête. C’est vraiment une expérience désagréable et du coup je me demande si ça serait pas plutôt un projet issue de la recherche dans l’armée américaine, du genre outil de torture^^…
Je préfère, et de loin, les réedits faits par des humains, comme celui fait par Dj Kon du duo Kon&Amir.
D’ailleurs quand c’est bien fait, le résultat est à la hauteur de la version originale et puis ce n’est pas une nouveauté, dès les années 70, Tom Moulton découpait des bandes pour « réorganiser les morceaux (Tom Moulton en interview ici).
A tester mais rien ne vaut l’écoute du morceau et si vous pouvez de l’album Rashida de Jon Lucien.
Ce fameux grain du vinyle
