Catégorie : Des disques et des mots

Histoires de cires noires ou les déambulations vinyliques d’une mélomane en goguette.

Jon Lucien, à l’infini

Une copine (spéciale dédicace à Emy) m’a parlé du site Infinite Jukebox via cet article sur : http://www.madmoizelle.com/infinite-jukebox-chanson-preferee-en-boucle-141900

L’idée paraît super géniale de prime abord car cette application permet d’écouter un morceau à l’infini. Quel intérêt quand il est possible de le faire avec un logiciel de lecture, me direz vous ? Et bien, la particularité de cette application est de reconstruire le morceau et là ça devient intéressant.
J’ai donc essayé.

J’ai toujours trouvé le morceau de Jon Lucien « Would You believe in me » magnifique mais vraiment trop court, même pas 3 minutes. J’ai donc  en ligne le morceau sur The Infinite Jukebox. (Cliquez sur ce lien, vous attendez que ça charge et vous cliquez sur le visuel).

Première impression, visuellement c’est beau.

Le détail de l’algorithme  comment ça fonctionne, je ne sais pas vraiment (ça fait un peu peur quand on y pense…) mais le résultat est assez bluffant. On a bien le morceau découpé en plein de petits morceaux remis dans un ordre dont la logique m’échappe.

Mais à l’écoute, malaise. Ça m’a donné le tournis, dérangé. Surtout que j’ai l’architecture de base du morceau dans la tête. C’est vraiment une expérience  désagréable et du coup je me demande si ça serait pas plutôt un projet issue de la recherche dans l’armée américaine, du genre outil de torture^^…

Je préfère, et de loin, les réedits faits par des humains, comme celui fait par Dj Kon du duo Kon&Amir.

D’ailleurs quand c’est bien fait, le résultat est à la hauteur de la version originale et puis ce n’est pas une nouveauté, dès les années 70, Tom Moulton découpait des bandes pour « réorganiser les morceaux (Tom Moulton en interview ici).

A tester mais rien ne vaut l’écoute du morceau et si vous pouvez de l’album Rashida de Jon Lucien. Jon_Lucien_Rashida-thumb-473x475

 

 

Ce fameux grain du vinyle

C’est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle… C’est souvent d’ailleurs des gens qui n’y connaissent rien qui en parlent. Ils trouvent la l’occasion de discuter avec l’amateur de vinyle du pourquoi de l’achat de ce format.
Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à  une époque, celle d’avant le cd. On se remémore, la larme à  l’oeil, le mange disque, notre 45 tour de la danse des canards, la stéréo du paternel qu’on n’avait pas le droit de toucher…
Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l’aiguille qui dérape sur le disque vinyle).
Non, les craquements n’ont rien de charmant et quand j’achète un disque et qu’il craque c’est comme si j’achetais un pull en laine déjà  bouloché. C’est non.
Mes disques vinyles, d’occasion je les aime si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà  des mots qui me plaisent.
Et le charme du vinyle, ne tient pas qu’à  l’objet mais à  ce qu’il contient. De la musique enregistrée de manière analogique.
Et dans cette musique j’aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d’enregistrement et tout plein d’autres choses qui mériteraient un livre.
Le craquement c’est un bruit parasite, il m’irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bits.
Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.
 Ce fameux grain du vinyle

Drôle de coincidence

« J’étais en brocante hier, un mec à côté de moi… Il commence à taper la discute avec la vendeuse, parle de collectionneur. On me pose la question. Je feins la novice, « Mwoouaaa ? Ah non, j’suis mélomane. J’ai un tourne disque, j’achète les disques de mon adolescence, tiens, « Les Aristochats », super, bla bla bla ». Et là le mec à côté commence à dire que pour avoir les prix des disques, il faut aller sur discogs et puis sur cdandlp… Nan mais… Pouvait pas se taire le gars ??? »

Vers la fin de la conversation, après de nombreux commentaires où chacun partage son expérience, le gars en question finit par intervenir…

http://www.facebook.com/mys35/posts/10150689819029910

Quand arrive l’heure du rangement

Après une soirée, arrive le moment que j’aime le moins, celui quand les disques doivent être remis à leur place.
Non seulement les disques qui ont été choisis pour la soirée mais ceux qui ont été écouté puis finalement mis de côté lors du processus dit de sélection.
Evidemment, les djs qui mixent avec leur ordinateur n’ont plus vraiment ce souci de sélection.
Ils ont anytime, anyplace la totalité de leur matériel sonore disponible d’un ou deux clicks. Mais c’est là le sujet d’une querelle entre les anciens et les nouveaux, j’en reparlerais un de ces jours.
batman-mp3

 

On se retrouve donc avec des centaines de disques, en tas plus ou moins élégants au bas du meuble.Il faut remettre le disque dans sa pochette intérieure, remettre la dite pochette dans la pochette extérieure de manière à éviter à la poussière de rentrer. Puis, on glisse le tout dans la pochette plastique exterieure  qui protège la pochette en carton. Tout un art j’vous dis. Et c’est long… Le problème, c’est qu’en rangeant, on se dit qu’on écouterait bien celui là, on en ressort d’autre du meuble et finalement, y’a toujours des disques à ranger.

Tiens, on s’écoute un p’tit Chico Hamilton de 1966 pour me donner du courage (avec Gábor Szabó à la guitare ).

Ce fameux grain du vinyle

C’est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle… C’est souvent d’ailleurs des gens qui n’y connaissent pas grand chose qui en parlent. Ils trouvent là l’occasion de discuter avec l’amateur de vinyle du pourquoi de l’achat de ce format comme on parlerait du temps qu’il fait.
Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à une époque, celle d’avant le cd. On se remémore, la larme à l’oeil,  le mange disque, notre 45 tours de la danse des canards, la stéréo du paternel qu’on n’avait pas le droit de toucher…
Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l’aiguille qui dérape sur le disque vinyle).
Non, les craquements n’ont rien de charmant et quand j’achète un disque et qu’il craque c’est comme si j’achetais un pull en laine déjà bouloché. C’est non.
Mes disques vinyles, d’occasion je les aime en très bon état, si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà des mots qui me plaisent.
Et le charme du vinyle, ne tient pas qu’à l’objet mais à ce qu’il contient. De la musique enregistré de manière analogique.
Et dans cette musique j’aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d’enregistrement et tout plein d’autres choses qui mériteraient un livre.
Le craquement c’est un bruit parasite, il m’irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bit.
Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.
 Ce fameux grain du vinyle